Un roman doit-il se baser sur des faits semblables ou sur des faits invraisemblables ?
Certains préfèrent que les romans se basent sur des faits vraisemblables, car lire est pour eux une source d’instruction, en particulier si l’histoire est tirée de faits historiques. Cela peut aussi être un moyen de s’infiltrer dans un milieu que l’on n’a jamais vu et que l’on ne verra jamais. Par exemple, le milieu carcéral, qui nous permettrait de visiter la vie d’un détenu ; le milieu du show-biz qui nous ferait goûter au plaisir de la scène, des fans et des photographes ; le milieu spatial qui nous enverrait dans la première fusée pour la Lune. On peut encore préférer ce genre de livre car nous avons un caractère plus ’’terre à terre’’ et que l’on n’arrive donc pas à se glisser dans la peau d’un personnage trop irréel. Voici des exemples de romans s’appuyant sur des faits vraisemblables : « La promesse de l’aube » de Romain Gary et « L’accro du shopping dit oui » de Sophie Kinsella. Certains préfèrent les romans s’appuyant sur des faits invraisemblables, car lire est pour eux un moyen de s’évader du monde qui les entoure en se mettant dans la peau d’un personnage irréel pour quelques heures. Qui ne rêverait pas de devenir un magicien, un vampire ou encore un chasseur de dragons ! Ils aiment ces livres souvent parce qu’ils sont attirés par des histoires fantastiques faisant travailler leur imagination. En effet, je pense que cette imagination s’éveillera moins si l’on doit se représenter New York ou la Lune plutôt qu’un château hanté, une ville du futur ou bien une planète inconnue ainsi que ses habitants. Voici des exemples de romans se basant sur des faits invraisemblables : « Journal d’un vampire » de L. J.