Un écrivain peut-il, par ses œuvres, contribuer à l’amélioration de la société ?
A. 2. Les philosophes des Lumières ont attaqué les fondements de l’Ancien régime au nom de la tolérance et du progrès qui allait, selon eux, apporter le bonheur à l’humanité. Ils ont revendiqué les libertés fondamentales basées sur le droit naturel. Ils ont prôné les principes politiques et économiques de la démocratie libérale. La Déclaration des Droits de l’Homme s’est inspirée de leurs revendications bourgeoises. La société pluraliste et libérale est devenue l’idéal de nos démocraties ou républiques, en assurant à tous un certain nombre de droits fondamentaux.
A. 3. En 1837, dans « Le livre du peuple », Lamennais décrivait une société coupée en deux : « Le repos, l’opulence, tous les avantages pour les uns ; pour les autres, la fatigue, la misère et une fosse au bout. Ceux-là forment, sous différents noms, les classes élevées ; de ceux-ci se compose le peuple ». On retrouve cette opposition dans les romans du siècle. Les « Misérables » de Hugo traduisent une réalité sociale : la misère est responsable de « l’infamie »
(Lutte de V. Hugo contre la misère : voir le site http://expositions.bnf.fr/hugo/arret/ind_engag.htm )
G. Sand et le féminisme : « Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société. »