Une jeunesse sans repères culturels à la quête de l'estime de soi
Toutefois, il est important de constater que cette poussée agressive d'influences négatives résulte d'un vide laissé par les institutions sociales et religieuses et certainement par les parents et leur désengagement vis-à-vis de leurs enfants et du rôle qu'ils ont à jouer auprès d'eux.
Trafic d'influence
Les jeunes les plus vulnérables proviennent généralement de milieux socialement, intellectuellement et économiquement défavorisés. Les parents sont généralement peu intégrés dans la société d'accueil et leurs liens affectifs et culturels avec le Maroc sont quasiment inexistants ou rompus.
Ces jeunes, sous l'influence des mouvements radicaux, épousent des traditions, des coutumes et des murs qui ne s'apparentent en rien ni à la société d'accueil ni à la société d'origine. Ils construisent des frontières dans les frontières. En l'occurrence, ils se reconstituent un lien d'appartenance aussi superficiel et fictif soit-il avec des sociétés de substitution et de réclusion se servant d'eux pour développer leur cercle et trafic d'influence dans le monde et servant ainsi leurs intérêts politiques et idéologiques.
Ces jeunes rejettent leur identité marocaine et l'occulte. Ils s'accrochent à un ensemble de codes vestimentaires et comportementaux les rendant singulièrement visibles et provocants, limitent leur identité globale à une pseudo-identité religieuse les enfermant dans une sphère virtuelle qui n'est pas la leur. Ils se retrouvent sans repères réels, s'excluant culturellement et cultuellement du Maroc et socialement du Canada. A qui la responsabilité ?
Reconstruction identitaire
Qu'y a-t-il d'aussi