Une saison dans la vie d'emmanuel
1.1. La réalité de Jean Le Maigre est affligeante, car il vit dans la pauvreté. Par exemple, il n’avait rien mangé avant de se rendre à l’école : « […] j’avais faim et j’avais soif.» (p.88) Ce manque de nourriture montre que sa vie est misérable. Cette triste situation fait en sorte que les pensées de Jean Le Maigre deviennent sombres et négatives : « J’étais malheureux. »(p.89) D’ailleurs, cette souffrance l’amène à faire des cauchemars : « Ah! Oui, je tombe dans un trou, l’eau est glacée. Je suis triste. [...] Je me noie ! [...] Je disparais. Les eaux se referment ! » (p.44) Le champ lexical de la mort présent dans ce passage révèle que son état mental frôle la folie, ce qui traduit son désespoir.
1.2. Par ailleurs, la mort est présente dans le roman, à travers la disparition prématurée de Jean Le Maigre. Quand la grand-mère anticipe la mort de son petit-fils, elle énumère les mois de l’hiver : « décembre, janvier, février » (p.27) Cette énumération renvoie à la saison morte de l’année. Ce temps où tout est figé suggère l’idée de la mort. Ensuite, la grand-mère continue sa phrase en disant : « s’il