Unité de vie pour populations déplacées
En 2050, que deviendront les plates-formes pétrolières aujourd’hui installées en mer ? Bon nombre de puits de pétrole seront alors épuisés. Or le démantèlement et le recyclage des plateformes est une opération coûteuse, pouvant polluer le site. Loin d’être une charge, ces « tonnes d’acier » pourraient être recyclées Le problème avec ces plates-formes, est qu’arrivées en fin de vie, le coût de leur démantèlement, la complexité des opérations et le respect de l’environnement constituent de vraies enjeux. Nous souhaitons donc affecter ces plates-formes à d’autres fonctions. Partant du principe que des centaines de plates-formes pétrolières seront obsolètes et inutilisées dans les prochaines décennies, nous nous sommes penchées sur leur requalification. Nos premières intentions se sont plutôt dirigées vers un système de plates-formes destinées à accueillir des habitations permettant de reloger des populations frappées par des crises extrêmes comme des catastrophes naturelles (séismes, tsunamis, inondations majeures…), ou pour accueillir des populations réfugiées fuyant les conflits armés. Comme le confirment les événements dramatiques qui ont frappé le Japon, les catastrophes naturelles ont souvent pour première conséquence de priver les populations sinistrées de leur lieu d'habitation, qui se trouve soit endommagé, soit totalement détruit. Le temps de réhabiliter la zone sinistrée, voire de reconstruire de nouveaux logements neufs, il faut trouver d'urgence des solutions provisoires pouvant reloger les populations sinistrées. Il s’agit donc de recréer une unité de vie, en pleine mer, afin de venir en aide aux populations déplacées, aux îles qui sont amenées à disparaître. Regrouper des plates-formes mobiles afin de créer un réseau rassemblant toute une organisation vitale, des blocs de vie, des espaces de soin, de loisir, d’éducation, mais également techniques. Les plates-formes seront donc juxtaposées