Uoij, pijiohujno
Avec un séisme de magnitude 6,3 qui arrive en pleine nuit, "les morts étaient inévitables". En journée, les habitants peuvent avoir le temps de quitter les bâtiments ou d'appliquer les règles de sécurité, mais lorsqu'ils sont surpris dans leur sommeil, il est difficile d'avoir le temps de réagir. Gilles Mazet-Roux se veut rassurant sur les capacités de prévention de l'Italie, qui "est très impliquée dans l'éducation de la population aux séismes" et dispose "d'un des plus gros instituts de recherche en sismologie". Les bâtiments récents ont des contraintes de construction qui leur permettent de résister à un séisme de 6,3, mais pas les plus anciens, qui semblent avoir été les premières victime du séisme.
Les différences dans les magnitudes annoncées selon les médias s'expliquent par des différences de mesure, "qui dépendent de chaque institut". Le CSEM et l'institut géologique américain mesurent la "magnitude de moment" qu'ils ont fixé à 6,3. Les Italiens, qui mesurent la "magnitude locale", ont eux mesuré 5,8. Les chiffres sont désormais quasiment définitifs, même si des variation de 0,1 sont encore possibles dans les heures à venir.
Malgré les nombreuses secousses qui ont agité la région ces derniers jours, "il était impossible de prévoir le tremblement de terre, même si certains prétendent pouvoir le faire". "C'est rare d'avoir des séismes avant, contrairement aux répliques qui sont plus répandues, mais ce n'est pas forcément un signe