Urbanisme à marseille après-guerre
General themes to be developped for the conception and representation of the city of Marseille :
---La ville « change-forme » (shapeshifting city) : Bardée d’adjectifs comme le taureau dans l’arène est bardé de banderilles, Marseille est paradoxalement, et dès le départ, décrite par Sheila Crane comme « amnésique » (y revenir pr concept 2 shock therapy), puisque ne possédant pas de patimoine culturel immédiatement visible. Elle est donc, d’une certaine façon, à reprogrammer dans l’optique d’un discours nationalisant et nationaliste(que ça soit par des fouilles archéologiques ou de nouvelles constructions).
---Le sens permanent de l’urgence en architecture : « profit-driven and pragmatic« (p.13), liée aux nouveaux moyens de transport, à la guerre, l’occupation, les intérêts politiques et ambitions personelles à réaliser dans le temps limité d’une vie humaine (à l’image de la compétition entre Castel et Le Corbusier), à la compétition de multiples sortes (eco, pol, com, etc…), à la sécutité comme après l’occupation et ses dynamitages foireux, ou encore au climat comme on peut le voir de nos jours.
---Le futur permanent : la ville réifiée ne semble que peu exister dans le présent, toujours object d’un discours quelconque qui la représente en ce qu’elle va devenir, faussant parfois dans le même temps la réalité du présent pour mieux asseoir la vraissemblabilité des arguments du prédicateur-architecte (l’idée de « latinité » par exemple, p.9 selon laquelle la France actuelle serait légitimement successeur de l’Empire Romain et donc aurait droit de coloniser). La ville est à de multiples reprises considérée comme le « challenger » de Paris, et cette position d’éternelle seconde semble impliquer qu’elle soit en permanence tendue vers l’avenir et la possibilité, aussi, de devenir championne (champion du monde ! bref).
---Le rapport au temps : la négation de la réalité du temps qui passe, notamment à