Urbex
Les groupes d’explorateurs urbains se forment autour des motivations très variées : goût pour les sensations fortes, intérêt historique, esthétique, l'ancien et l'abandonné, la maitrise de la ville moderne et de ses coulisses, mais aussi la photographie.
Ils sont attirés par les toits, les souterrains, les friches, l'infiltration, des lieux inaccessibles en temps normal et qui leur permet de profiter de la vue, s'engouffrer sous terre et bénéficier du calme olympien, découvrir le passé d'un lieu, et enfin, pouvoir en témoigner (oralement, par l'écriture ou la photographie).
On dit qu’il n'y a pas d'endroit plus que d'autres aptes à accueillir l'explorateur urbain et que toute ville, tout village compte sa maison abandonnée, son église, son usine qui ferme, sa mairie à escalader, sa piscine à infiltrer.
Comme on a observé, les motivations des explorateurs sont très variées mais leur passion comporte aussi des risques : problèmes avec le personnel de surveillance, les chiens de garde ou les sans-abris, chutes et blessures, police etc. Leur devise est toutefois: « Take nothing but pictures, leave nothing but footprints » - « Ne prends que des photos, et ne laisse que des traces de pas ».
En ce qui concerne la spécialisation des pratiquants, on peut faire une classification après les lieux visités : la Toiturophilie, la Cataphilie, l’Exploration rurale, les Friches industrielles et lieux abandonnés, les réseaux d'adduction d'eau et égouts, les ouvrages ferroviaires et les ouvrages militaires.
On parle de toiturophilie lorsqu’on monte sur les endroits les plus hauts, afin d'apprécier la vue et prendre des photos. Ces endroits peuvent être des toits de résidences, de grands immeubles (administrations, sites publics), d'églises ou de cathédrales, terrasse, pont, pylône.
Le principal désir de l’explorateur est de trouver le calme et la détente, la tranquillité et d’observer le panorama ou de percevoir des éléments