Usine d'assemblage audi a1 (rapport de visite)
Audi Brussels
En ce 20 janvier, mon savoir sur l’histoire de la Belgique s’est acru. Je n’aurai jamais cru que ces hauts murs d’une couleur afreuse, devant lesquels je suis passé un nombre incalculable de fois, cachaient une véritable fourmilière milimétrée et chronométrée avec une histoire riche.
L’histoire de cette usine commence bien avant que l’on pose la première pierre sur son sol marécageux. En 1930 déjà, D’ieteren assemblait des voitures avec des pièces américaines, notamment des chassis basés sur des véhicules dejà existants, dans un quartier d’Ixelles, à 4 km de l’usine de Forest. En 1948, l’usine est construite et a une superficie de 14 000 mètres carrés. D’ieteren revend son affaire à Volkswagen et l’usine croît d’une manière fulgurante. L’usine connait de nombreuses extensions de par et d’autre de l’usine de base pour atteindre la superficie actuelle de 540 000 mètres carrés grâce notamment à la mytique Coccinelle qui s’écoulera en 20 ans, à plus de 1 500 000 exemplaires. Une Porsche est également passée par les mains des techniciens et ouvriers belges: la Porsche 356 Roadster. Mais lorsque la première version de la Golf doit prendre la relève de la Coccinelle, les clients se sentent désorientés à causes de nombreuses modifications techniques comme la passage d’une propulsion à moteur arrière vers une traction à moteur avant. La Golf 1 est un bide. Mais les déclinaisons telles que la GTi et autres plaisent au public faisant de la Golf une voiture tout aussi mythique. Mais toutes ces évolutions ne sont rien face à l’augmentation de la production. En 1930, on fabrique jusqu’a 4 voitures par jour. Dans les années 1950, 50 000 par an. Aujourd’hui l’usine tourne à 525 voitures par jour ce qui donne 125 000 unités/an. Tout cela grâce à l’utilisation de nouvelle technologie et à une meilleure organisation du travail. Car chez Audi Forest, on trouve des traces de Toyotisme: Le stock est infime car il ne dure que 1 jour afin de