Utilité de l'apologue
La littérature permet de s’évader. Mais derrière ce côté plaisant se cache bien souvent des idées que l’auteur cherche à défendre. L’apologue qui recourt au récit à une visée argumentative. Mais il existe bien bon nombre de façons d’écrire pour faire passé un enseignement. On se demande ici, si l’apologue est le moyen le plus efficace pour défendre des idées, et exposer une morale. L’apologue est-il vraiment un bon moyen d’argumenter ? Nous verrons que, même si une morale sans récit peut être sans grand intérêt pour le lecteur, une argumentation directe est tout aussi adaptée pour faire passer un précepte et elle présente un grand nombre d’atouts.
La particularité d’un apologue, est l’utilisation d’un récit au profit d’un précepte. La morale peut être explicite ou implicite. Tout d’abord un récit permet de faire passer un enseignement de façon plus agréable pour le lecteur. En outre, le lecteur sera plus attentif. Un récit comporte toujours un schéma narratif. Les différentes actions du récit ainsi que les personnages sont représentatifs des idées de l’auteur. Ainsi, dans l’homme et l’idole de bois, de Jean de la Fontaine la présence d’un registre satirique, ridiculise le païen naïf, qui se ruine en donnant tout ce qu’il possède à une statue qu’il vénère.
Les différents procédés que l’on peut trouver dans un récit ont pour but de susciter l’intérêt du lecteur. La lettre CXXV de Montesquieu, présente un récit à rebondissement. L’élément déclencheur apparaît très rapidement et plonge le lecteur dans l’action. Un registre est présent, le burlesque où il y a un décalage entre le sujet sérieux abordé qu’est la religion et la façon d’en parler qui est basse. Ici, on en parle à travers des problèmes matrimoniaux. Cela divertit le lecteur. Les effets de surprise présents évitent au lecteur de s’ennuyer. Dans la lettre CXXV, la femme décide de changer brutalement de religion.
L’auteur,