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Chroniques italiennes
Stendhal
Matteo Gross Saint-Michel
4B2
Henri Beyle ou connu sous le pseudonyme de Stendhal est né en janvier 1783 à Grenoble. D'ordinaire, on retient de son enfance qu'affection et éducation lui ont été apportées par son grand-père, car il n'avait que peu d'affinité avec son père.
À l'âge de dix-sept ans (en 1800), Stendhal découvre l'Italie, pays qu'il affectionne beaucoup, car il s'est engagé dans l'armée. Cependant, il en démissionne car cette carrière l'ennuie. Mais, Stendhal reprend du service six ans plus tard, en 1806, et est nommé auditeur au Conseil d'État. De ce cette manière, de 1805 à 1814, son train de vie est rythmé par des missions à l'étranger et de longs séjours à Paris. En 1814, à cause de la Restauration, sa carrière est abrégée et il retourne à Milan pour se consacrer à ses passions que sont le théâtre, les musées et les concerts. Puis en 1821, de retour à Paris, il commence à fréquenter de nombreux salons romantiques. En 1830, année de publication de son livre intitulé Le Rouge et le Noir, Stendhal est nommé consul à Trieste. Même si l'ennui plombe son moral dans ses nouvelles fonctions, Stendhal n'abandonne pas pour autant l'écriture : il commence des autobiographies (Souvenir d'égotisme, Vie de Henry Brulard) ainsi que des romans (Lucien Leuwen, Lamiel) qu'il n'achèvera pas. Un de ses écrits se fait particulièrement remarquer par Honoré de Balzac lors de l'un de ses congés à Paris : La Chartreuse de Parme.
Henry Beyle décède d'une crise cardiaque en pleine rue de Paris le 23 mars 1842.
Les récits composant les Chroniques italiennes ont été écrits par Stendhal entre 1836 et 1839. Dans un premier temps, il ont été publiés séparément dans la Revue des Deux Mondes (Vittoria Accorambon et les Cenci en 1837, la Duchesse de Palliano en 1838 et L'Abbesse de Castro en 1839)
En 1839, un même