Paul Verlaine : Mon rêve familier.

INTRODUCTION:

Paul Marie Verlaine poète français du XIXe siècle est un poète des clairs-obscurs.
Son poème Mon rêve familier est le 6ème poème du recueil Poèmes Saturiens de 1866.
Le courant poétique qui domine est le symbolisme. Il parle beaucoup de l’amour dans ses poèmes mais il a des difficultés à rencontrer une femme qu’il aime.Comment

I-La structure du sonnet:

Les rîmes sont embrassées et identiques dans les quatrains puis suivies et plates aux vers 9 et 10 et alternées dans le dernier tercet.Les rimes dans les quatrains sont riches. Il y a aussi deux comparaisons dans le poème : « ceux des aimés que la Vie exila » ou le « regard des statues » .Puis il y a deux questions rhétoriques ou oratoires dans la troisième strophe:« Est-elle brune,blonde ou rousse?»vers 9, « Son nom ?» vers 10 et deux anaphores dans les quatrains:« Ni tout à fait» vers 4et5 et « Pour elle seule » vers 6 et 7 . La conjonction « et » apparaît six fois dans la première strophe. Verlaine accentue sa présence, à travers les adjectifs possessifs à la première personne: « mon front » vers 7, « mon cœur. »vers 5. Et par l’emploie de la première personne du singulier « Je » tout au long du sonnet. Ces adjectifs et le pronom renforcent l'idée que le poète est bien le principal personnage du texte. La conjonction « et » qui apparaît 6 fois dans la première strophe crée un effet de rythme.La répétition « elle seule » dans le second quatrain est à la fois le soulagement et le regret, soulagement pour Verlaine d'avoir trouvé l'amour, la douceur et la compréhension d’une femme mais aussi regret que ce ne soit qu’un rêve.

II-La place et le rôle de la femme: Verlaine ne se souvient pas du physique de la jeune femme comme vers9: « Est-elle brune, blonde ou rousse? - Je l’ignore ». Au fil des vers son rôle change, il passe de « femme inconnue » à « que j’aime » et à « qui m’aime »vers 2 et pour finir elle s’éloigne