Victor hugo « l’enfant »
Le poème s’organise en six sizains qui joue sur une alternance de deux alexandrins suivis d’un octosyllabe. On remarque également que les deux premiers sizains décrivent les lieux et l’enfant quand le reste du poème met en place le discourt direct, un inconnu s’adressant au petit qui ne lui répond que dans les deux derniers vers. Lorsque Victor Hugo évoque Chio avant le massacre, il use de tout un vocabulaire mélioratif qui transforme l’île en paradis. Ainsi en est-il des quatre derniers vers du premier sizain où il énumère les charmes de l’île (charmilles, coteaux, palais) animé par l’irruption de jeunes filles qui chantent et la dansent. Une périphrase précisait plus haut que Chio était « l’île des vins », symbole de prospérité.
Dans la même perspective le portrait de l’enfant, seul rescapé, relève de l’éloge : un système de comparaisons et de métaphores en font une victime innocente et belle. Ainsi ses yeux bleus sont comparés à l’eau et au ciel (au v.3 du troisième sizain), tandis qu’il est précisé au v.6 de la même strophe qu’il est blond. Ses cheveux épars ressemblent, selon l’adulte qui lui adresse la parole, aux feuilles d’un saule. Metaphore représentant la beauté la fragilité (comme une fleur: aubépine) Enfin, l’adulte qui prend la parole et qui pourrait bien être le poète, propose au petit grec une série de présents aussi merveilleux qu'imaginaire qui relèvent d’une vision idéale de l’enfance. En effet, il fait des offres dont une fleur extraordinaire (le lis bleu), un fruit improbable, celui du tuba(évoquer dans le coran) ou encore un oiseau