Victor hugo
De « Paris, plus vague que l’océan,… » jusqu’à «l’humanité complète.» la focalisation est interne.
En effet le lecteur est à l'intérieur d'un personnage et voit et sent ce que le personnage voit et sent.
Les indices qui nous permettent d’identifier la focalisation interne sont les suivants : - Paris, plus vague que l’océan, miroitait aux yeux d’Emma… - Emma n’en percevait que… - cachait tous les autres…
Tous ces indices font référence à la perception, à la vue d’Emma.
De « le monde des ambassadeurs… » jusqu’à «de délires fantastiques. » la focalisation est omnisciente.
En effet, c'est le point de vue d'un narrateur qui sait tout sur les lieux, les personnages, il semble tout connaître de leurs pensées, de leurs sentiments, de leur passé. Le lecteur en connait plus que les personnages.
Les indices qui nous permettent d’identifier la focalisation omnisciente sont très nombreux, en voici quelques-uns : - le monde des ambassadeurs marchait sur des parquets luisants, - dans des salons de miroirs, - il y avait des robes à queues, - des angoisses dissimulées sous des sourires, - on y était pâle, - on se levait à quatre heures, - allaient passer à Bade la saison d’été,…
2) Repérer dans ce texte trois figures de style différentes et commentez-les :
Comparaison :
Paris, plus vague que l’océan : l’auteur souhaite montrer que Paris, à l’image de l’océan qui semble infini quand on le regarde, est une immense ville dont on ignore, dans l’immédiat, les limites tellement elle est étendue, donc également qu’on ne peut l’appréhender entièrement, qu’il s’y passe des évènements de partout, tout le temps. On n’imagine pas non plus en regardant l’océan tout ce qui s’y passe.
L’anaphore :
Reprise du même terme « on » dans la phrase « Venait ensuite la société des duchesses ; on y était