Vie ailleurs
Christian Magnan expose une thèse sur le fait que la probabilité d’apparition de la vie est tellement faible dans notre univers, qu’en physique, nous sommes obligés de la considérer nulle et donc que la vie sur Terre est du au hasard.
L’argumentaire de monsieur Magnan est d’une rigueur indéniable et, à prime abord, implacable. Conclusion : l’incroyable chance ou encore la probabilité extrêmement réduite de l’occurrence de la chaîne d’événements conduisant à la vie rend physiquement improbable voir impossible la vie ailleurs.
Au cœur du raisonnement se trouve le calcul d’une probabilité et la signification en physique d’un nombre extrêmement petit. Alors, avec votre participation, j’aimerais vérifier si notre univers n’a pas en quelque sorte un parti pris pour la complexité menant à la vie ? Quels arguments1 pouvons-nous soutenir pour démontrer que la probabilité d’apparition de la vie ne se réduit pas bêtement à une simple multiplication de probabilité d’événements indépendants et tellement nombreux dans la chaîne de causalité que le résultat ne peut que signifier 0 en physique ! Comme arguments de départ, j’avance ceux-ci.
1. Des molécules simples sont détectées dans les nuages