vie des esclaves redaction
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Rédaction : Je m'appelle Toussaint Louverture et étais esclave à bord du navire appelé le Marie-Séraphique qui appartenait à Monsieur Gruel. Ce navire venait de Nantes, l'un des plus grands ports négriers français mais Bordeaux était aussi un grand port négrier. En quelle année ? Le Marie-Séraphique atteignait la côte d'Angole afin de nous acheter, moi et mes camarades. Sur ce navire, on comptait 37 hommes d'équipages. Parmi eux figuraient : 10 officiers majors, 5 officiers mariniers, 2 officiers non mariniers, 11 matelots, 8 novices et 1 volontaire. Leur moyenne d'âge était d'environ 27 ans. Il y a vait aussi trois chirurgiens à bord afin de vérifier régulièrement l'état de santé de l'équipage. A bord, je n'étais pas la seule « marchandise ». On trouvait aussi des tissus comme les Indiennes ou les draps, des alcools comme l'eau de vie et le rhum. Il y avait également des armes parmi lesquelless se trouvent des fusils, des couteaux, des sabres... ou encore différentes sortes de métaux comme le plomb, le fer...
Il (qui?) embarquait toutes ces marchandises avant de se rendre dans mon pays, le royaume de Loango, qui s'étendait du Congo à l'Angola, en Afrique de l'Ouest. Pour s'y rendre, le Marie-Séraphique naviguait, pendant environ trois mois, sur les eaux de l'océan Atlantique. Arrivés en Afrique, les marchands européens nous traitaient avec violence, moi et mes amis qu'ils appelaient les « nègres » ou « captifs » ! C'était peut-être amusant pour eux mais, au contraire, nous, on était furieux (mot mal choisi) !!! Une fois capturés, nous étions enchaînés et maltraités. Par exemple, j'étais fouetté plusieurs fois car je ne marchais pas assez vite selon eux. Autour de mon col, ils me mettaient un bois mayumbu (= quoi?) et un collier de fer (dans quel but?). Le roi du Loango nous échangeait, auprès des marchands européens, contre les produits de ces derniers. Pour se procurer des esclaves, le roi faisait la guerre ou organisait des razzias afin d'obtenir