Vie et mort de l’empire gaulois et de l’etat de palmyre
I. Un empire en crise
1) Une crise politique liée à l’instabilité impériale. 2) Une crise économique et fiscale sans pareille. 3) Les provinces romaines entre épidémies et disettes.
II. Des provinces sécessionnistes
1) Des provinces sans protection. 2) Emancipation des Provinces.
III. Apogée et réintégration à l’empire.
1) La stabilité des provinces 2) L’utilité pour Rome, expansion des provinces. 3) Déclin et réintégration à l’empire romain.
INTRODUCTION
La puissance de l'Empire romain aurait survécu indéfiniment si une combinaison de circonstances ne l'avait pas conduit à sa chute prématurée. Quelques historiens de ce groupe croient que Rome la « porta sur elle-même », qu'elle assura son propre déclin par des politiques abusées et la dégradation de sa réputation. Edward Gibbon affirma que "Le déclin de Rome était la conséquence naturelle et inévitable d'une grandeur démesurée". La prospérité renforça le principe de déchéance ; les causes de la destruction se sont multipliées avec l'étendue de la conquête ; et dès que le temps a éloigné les supports artificiels, la structure prodigieuse céda sous la pression de son propre poids." Ainsi au cours du iiieme siècle, l'Empire romain connut une grave crise, appelée par la tradition anarchie militaire. Aux invasions barbares s'ajoutèrent dans de nombreuses provinces une crise économique, et au niveau de l'empire une dévaluation importante de la monnaie, une grande instabilité politique doublée de guerres civiles, les empereurs étant le plus souvent désignés par les armées, et mourant assassinés ou au combat. Nous sommes alors à l’aube de la chute inévitable du plus grand empire que le monde ait connu.
De la mort de Sévère Alexandre en 235 à l'avènement de Dioclétien en 285, 53 empereurs ou usurpateurs se succédèrent ou luttèrent les uns contre les autres. Parmi eux se trouvent quelques généraux qui