Ville

1314 mots 6 pages
Ville sombre

Depuis mon tout jeune âge, je rêve de la ville. J’en ai rêvé de toutes les façons, de toutes les couleurs. Dans mon imaginaire de petite fille, la ville représentait le bonheur, mais surtout la liberté. Ayant habité toute ma vie en campagne, cette image d’une ville de lumière qui ne s’éteint jamais m’impressionnait et me donnait envie d’en faire partie. À force de me l’avoir tellement imaginé, cette belle ville, Montréal faisait déjà partie de mon quotidien. C’était ma ville.

Ce que je voyais à travers mes lunettes roses de jeune étourdie n’était que le début d’une longue aventure. Je ne connaissais encore rien de la ville et de ses attraits. Ce n’est que 15 années plus tard que je faisais mon baluchon pour partir vers cette grande ville, je déménageais à Montréal. L’excitement me prenait, mais la nervosité aussi. Je me souviendrais toujours de cette route vers ma nouvelle demeure. Cette longue route interminable. C’était une journée d’été (les jours d’été sont toujours plus beaux que les jours d’hiver.) C’était ça le problème; l’hiver. Je m’étais toujours imaginé la ville dans un contexte estival. J’avais oublié ce qu’étaient le froid hivernal, la neige, les flocons blancs disproportionnels qui tombent sans arrêt. Cette sensation de frayeur que je ressens lorsque les flocons touchent mon visage. J’avais aussi omis de penser à la routine qui allait s’imposer après quelques semaines, l’école, le travail, les amis que j’allais oublier peu à peu avec le temps. Bref, les souvenirs de mon enfance campagnarde qui allait s’effacer de ma mémoire. Ces souvenirs qui m’apparaissaient, à cette époque, si laids étaient en fait les meilleurs de mon existence. Ça, je ne le savais pas à ce moment-là.

La ville a ses avantages et ses désavantages, elle regorge de surprises. Il ne suffit que de les chercher. C’était un après-midi, nuageux et sombre, un peu comme tous ces après-midi du mois de mars. Les nuages lourds de tristesse au-dessus d’une ville noire.

en relation

  • Stphen zweig le joueur d'échec
    704 mots | 3 pages
  • Qqlll j esai pas
    368 mots | 2 pages
  • La ville
    695 mots | 3 pages
  • la ville
    711 mots | 3 pages
  • Journal La Croix dat du 4 janvier 2013
    846 mots | 4 pages
  • Ville fantome
    2607 mots | 11 pages
  • I don't know
    652 mots | 3 pages
  • les chroniques
    459 mots | 2 pages
  • Salutation
    341 mots | 2 pages
  • Le Roi Arthur De Mickael Morpurgo
    2128 mots | 9 pages
  • La ville
    353 mots | 2 pages
  • La ville
    1388 mots | 6 pages
  • La ville
    827 mots | 4 pages
  • La ville
    737 mots | 3 pages
  • City
    396 mots | 2 pages