Villes et pouvoir royal (xvie-xviiie siècles)
"Ce n'est pas l'Etat qui appartient au prince, c'est le prince qui appartient à l'Etat; mais il appartient au prince de gouverner dans l'Etat parce qu'il s'est engagé envers les peuples à l'administration des affaires, et que ceux-ci, de leur côté, se sont engagés à lui obéir conformément aux lois." : cette exrait de l'article "Autorité politique" de Diderot provenant de l'Encyclopédie de 1751, explique la volonté d'un fondement de nouvelles règles d'autorités pour la nation. Cette idée de Diderot est emprunt du célèbre mouvement des Lumières, apparu au XVIIe siècle, œuvrant alors pour un progrès du monde, combattant l’irrationnel, la superstition, mais surtout l’arbitraire, l’obscurantisme des siècles passés. La société d'Ancien Régime, basé sur l'absolutisme ou monarchie absolue, était en effet basé sur l'autorité du souverain, regroupant alors tous les pouvoir, et ce sur le peuple, mais aussi sur différentes institutions, et notemment les villes. Le pouvoir central s'est donc employé à reduire les villes à l'obéïssance et à démontrer sa puissance en son sein, tout en s'appuyant le cas échéant sur elles pour garantir et assuré la puissance de la noblesse et du clergé au sein des états provinciaux. Pourtant, durant l'époque moderne, les villes seront l'épicentre de crises politiques tels la Fronde, avant de succomber à nl'emprise de plus en plus accrue de la monarchie sur certains de ses points faibles, tel les finances. L'étude du rapport entre le pouvoir royal et les villes est alors autant un point culturelle et social, que politique et financier. Nous devons donc nous penchez sur quels liens s'etablissent entre la monarchie les différentes villes, ainsi que de comprendre dans quelle mesure les évolutions au cours de la période moderne s'étendant entre le XVIe-et XVIIIe siècle influent