Vingt ans de maçonnerie
29 mai 1989.
C’est la date exacte, il y a vingt ans, où je recevais la Lumière. Vingt ans d’un chemin tout à la fois très personnel et marqué par la rencontre avec plusieurs organisations maçonniques et de nombreuses personnalités. Un chemin moins linéaire et moins codifié qu’on ne me l’avait laissé entrevoir ou que même je ne l’avais imaginé au départ.
Les motivations
Après vingt ans les motivations ont-elles changées ?
Il n’y a pas de rencontre institutionnalisée avec la Franc Maçonnerie. Il n’y a que des rencontres de circonstances, des rencontres d’hommes (et de femmes aussi). Il n’y a pas de raisons intrinsèques portées par la société ou même par l’institution maçonnique à devenir maçon ; pas d’autre motif universel, à devenir maçon, que celui de s’interroger sur soi-même. Et s’il y avait des raisons sociales, elles seraient tellement imprégnées, dans notre pays, des fantasmes engendrés par l’institution maçonnique qu’elles ne pourraient qu’induire en erreur. Il n’y a pas de motivation culturelle à devenir maçon, alors qu’il y avait pour moi que des motivations culturelles et d’histoire familiale à être chrétien et catholique.
Je n’ai pas que des bons souvenirs quant aux relations personnelles que j’ai pu avoir ou que je peux encore avoir avec tous ceux qui m’ont ouvert les portes de la Franc Maçonnerie. J’ai été déçu par la manière dont l’institution maçonnique pouvait parfois se comporter. J’ai été bien près d’abandonner le chemin parfois, plus d’une fois.
Et pourtant le besoin de « l’enseignement » maçonnique est toujours là. Le bénéfice à être Maçon est de plus en plus évident et présent au quotidien. L’efficacité de la « Méthode » Maçonnique est de plus en plus avérée pour moi.
Je suis devenu maçon il y a vingt ans guidé par un curieux cocktail ou se mêlait le désir de briller dans les yeux de ma jeune épouse (qui « fantasmait » sur la « qualité » de Franc Maçon),