Violence personnelle.
1. Dans les personnages féminins
Nous allons s’attarder dans un premier temps sur la présentation générale des personnages
a. Thérèse
Thérèse est un personnage de violence instinctif malgré son apparence calme et tranquille. Celle-ci éprouve une sauvagerie presque étonnante.
Contrairement à son cousin, elle « a une santé de fer », Zola a plusieurs fois recourt à certaines images surtout l’image de l’animal pour évoquer sa nature profonde. Il parle également d’une « souplesse féline » « de muscles courts et puissants ». Il compare ses gestes et ses réactions à une bête « il lui prit une envie sauvage de courir, de crier, les fougues de sa nature » « avec une sauvagerie de bête », toute une énergie [le] déploiement de force ».
Tout un champ lexical de force dessine un tempérament fougue, impulsif et emporté. Cependant pour faire plaisir à sa tante, Thérèse va acculer cette nature sauvage et adopter une apparente tranquillité. Cette éducation de petite fille sage « parler à voix basse », « marcher sans faire de bruit », « rester immobile sur une chaise », va développer en elle une double personnalité. Elle trompe son entourage par un terrible effort de volonté. Zola nous souligne à la fin du chapitre « un visage effrayant de calme ».
Ce calme est également manifesté dans le film non par les adjectifs mais à travers le personnage de Thérèse représenté par Simone Signoret. Son calme nous le retrouvons tout au long du film. D’ailleurs, dés la première scène cette dernière parle très peu face aux longues répliques de sa belle mère. Thérèse répond presque par un mot « instant, voilà, alors dors bien, sa force acculée est exprimée de même à travers ses gestes, en faite ses pas s’avèrent bien lents, son apparence par ses traits est ses regards durs. Thérèse est un être sans sourire, sans réaction, sans sentiments, voir sans vie nous parait une morte vivante. Son comportement dans le film est