violences urbaines
Le phénomène des violences urbaines et le sentiment d’insécurité qui en découle sont au cœur des dynamiques urbaines contemporaines. Pour répondre à la demande de sécurité qui émane des citoyens, l’état se trouve devant l’obligation de trouver des solutions pouvant plus ou moins prévenir et réduire les violences urbaines. Les spécialistes qui se sont penchés sur le problème ont affirmé que l’aménagement architectural et urbanistique peut diminuer le crime et ont proposé des normes – des sortes de conseils pratique – que les architectes devraient suivre en des lieux ou pour des populations susceptibles de générer des violences urbaines .
Ces normes restent néanmoins à portées limitées et il semble difficile d’en tirer des recommandations applicables automatiquement, le champ et donc large et les moyens limités :
Réduire les halls des immeubles pour éviter les attroupements des jeunes.
Choisir des vitres réfléchissant la lumière.
Opter pour des résidences fermées et surveillés.
Mettre des pics en métal sur les murets.
Prévoir des caméras de surveillance.
Des clôtures (mur en dur) hautes.
Il faut considérer aujourd’hui la prise en compte de la sécurité comme autrefois celle de l’incendie.
Aussi louable que peut être cette prise de conscience de l’importance de la planification architecturale et urbaine dans la lutte pour la sécurité urbaine, elle n’apporte pas une solution aux problèmes de sécurité. Simplement parce que les violences urbaines recouvrent un aspect hétéroclite, elles ne peuvent donc pas être cernées par des normes, qui par définition, se veulent exhaustives et obligatoires. La difficulté est de gérer un problème dont on ne connait ni le diagnostic, ni le pronostique, et dont la thérapeutique ne met personne d’accord.
La complexité des violences urbaines vient du fait que c’est un phénomène social, donc qui évolue et prend des formes aussi variables que celles de la société, les violences