Violences
La violence est toujours décrite comme « gratuite », sans revendication. Elle prend pour cible les institutions constitutives du lieu de résidence. Elle peut être interprétée comme une réactions des jeunes face à l'exclusion
Ces violences urbaines, faiblement organisées, vont du plus simple vandalisme à l'émeute et à la guérilla urbaine. Elles passent par conséquent, par une grande diversité de formes : Razzia dans les commerces, rodéo de voitures volées, racket, rixes entre bandes, provocation et injures verbales ou gestuelles contre les adultes du voisinage et les agents des institutions, agressions physiques, trafics divers (dont la drogue ), saccages et pillages...
En France, les premières émeutes date de 1981, aux Minguettes, banlieue de Lyon, où près de 250 voitures seront détruites par des jeunes en l'espace de deux mois.
L'école où sont recensés de nombreux cas de violences scolaires dont certaines physiques avec arme. On énumère essentiellement des faits de violences physiques sans arme , d'insultes ou de menaces graves. Le racket compte pour 2,44% des signalements, les violences à caractère sexuel pour 1,48%. Pour tenter de résoudre ce problèmes, les États-Unis, emploient des détecteurs de métaux à l'entrée de 39% de leurs établissements.
En général, actuellement, la lutte contre les « violences urbaines » prend forme par le renforcement de la présence policière dans les zones sensibles par une redistribution des forces vers celles-ci, qui sont elles-mêmes redéfinies. Le meilleur équipement des policiers qui les accompagne pourrait quant à lui faire craindre aux jeunes un renforcement du contrôle pesant déjà sur eux. A noter qu'aujourd'hui, la majorité des fauteurs de trouble éventuellement interpelés après des incidents sont déjà « connus » de la police