Dissertation générale littéraire

3. « Face à la somme de problèmes irritants que pose l’actuelle situation mondiale, certains d’entre vous peuvent avoir le sentiment qu’étudier la littérature – et particulièrement la composition et le style – est une forme de gaspillage d’énergie. » Vladimir Nobokov

Comment se battre contre les problèmes graves qui subjuguent le monde, comme le réchauffement climatique, les crises économiques, le sida ou encore le futur manque de pétrole ? Sûrement pas en perdant du temps à blablater dans des conférences fermées. Il serait temps d'agir ! Du coup, est-il vraiment indispensable d'apprendre toutes les figures de styles de la langue et d'en matraquer, assommer, noyer un texte jusqu'à le rendre incompréhensible ? C’est ici que je rejoins le point de vue de l’écrivain romancier Vladimir Nobokov, qui a vécu les deux guerres mondiales : “ Face à la somme de problèmes irritants que pose l’actuelle situation mondiale, certains d’entre vous peuvent avoir le sentiment qu’étudier la littérature – et particulièrement la composition et le style – est une forme de gaspillage d’énergie. “ Mais toutes les formes de styles sont-elles vraiment superflues ?

De premier abord, un texte mal rédigé est un texte qui rebute le lecteur intéressé – par exemple le langage SMS. Un vocabulaire simple l’infantiliserait, ce qui l’insulterait, ainsi que des erreurs d’orthographe. Il est vraisemblable qu’il est plus agréable de lire un texte fluctuant, sans répétions, sans fautes, avec une harmonie et sans bombardement d’informations à tout va.
Ensuite, la rhétorique est un outil indispensable dans notre univers où la démocratie règne et le capitalisme tire les ficelles, car il permet de convaincre n’importe qui d’à peu près n’importe quoi. Comme j’argumentais qu’il faut agir sans pertes de temps, la rhétorique des Sophistes est un moyen de convaincre sans expliquer le contenu ou être minutieux – comme l’a jugé Socrate – ce qui pourrait cacher la vérité