Voie cosmopolitique de l'intégration européenne
Selon cette vision de l’Europe, les nations y conservent leur identité et la principale tâche de l’état y est « l’éducation légitime » ; cette vision politique de l’Europe étant liée au concept de l’identité reconstructive (idée de réconciliation, dont celle de la France et de l’Allemagne peuvent être considérées comme prototype)
L’auteur débute son essai par une sorte de question rhétorique sur l’origine de l’UE et dans le contexte d’une mondialisation économique il se pose des questions quant au sens de la construction européenne : qu’apporte cette construction, à quoi sert-elle ?
En partant des légitimations connues, telles que la paix (première légitimation en date et en importance, mais plus valable après l’effondrement du Mur du Berlin et la fin de la guerre froide), la prospérité, la création d’un espace de sécurité, de liberté et de justice (pas plus évidentes que la justification de la paix, exemple la Suisse et la Norvège qui se portent bien tout en demeurant en dehors de l’UE)), et la stabilisation de la démocratie et de l’Etat de droit (avis mitigé car l’on aurait plutôt perdu en démocratie ave la construction européenne, mais l’Etat de droit sortirait renforcé de intégration européenne), Jean-Marc Ferry pense que la mondialisation économique accentue et démythifie le malaise de la modernité, tout en renforçant l’incertitude en ce qui concerne le sens de cette construction européenne.
Deux interprétations se font face à face à présent, celle de la perception négative de la construction européenne qui est considérée comme un accompagnement adaptif de la mondialisation et celle de la