Depuis quelques années, avec l’arrivée des nouvelles technologies, on voit de plus en plus, dans les transports en commun, dans la rue, dans les restaurants, des gens qui lisent leurs romans, récits ou journaux sur des tablettes tactiles, et non plus des livres en papier. Le corpus étudié se compose de quatre documents : le premier est un texte de Christine Ferniot et Marine Landrot, intitulé « Littérature et numérique : quand l’écrit invente son avenir », publié dans Télérama, le second, un extrait du roman La Liseuse, de Paul Fournel, le troisième est un extrait de Phèdre, de Platon, et enfin le dernier est une photo représentant la peinture de Nicolas-André Monsiau, intitulée « Molière lisant Tartuffe chez Ninon de Lenclos ». La lecture de ces quatre documents nous interroge sur les avancées technologiques en matière d’écriture, à savoir si elles sont profitables ou non pour l’Homme. Le développement se fera en deux parties : dans la première nous verrons que ces nouvelles technologies sont bénéfiques, puis dans une deuxième qu’elles ont certains inconvénients.
Tout d’abord, rappelons que l’invention de l’écriture fût jadis une avancée technologique. En effet, dans le document 3, Platon, citant les paroles de Socrate dans Phèdre, fait référence à la mythologie Egyptienne pour appuyer son argumentation. Teuth, dieu de l’écriture entre autres, aurait apporté aux Hommes la science de l’écriture afin de les rendre plus instruits et de garder une trace de leur savoir. L’écriture permettrait donc le partage de connaissances ou de tout autre enseignement. On retrouve cette idée dans le document 4, le tableau de Nicolas-André Monsiau. On y voit Molière lisant Tartuffe dans un salon. Comme tout autre art, l’écriture est un moyen de transmission culturelle. Les tablettes comme nouveau moyen d’écriture font l’objet des deux premiers documents. Dans le document 1, selon Laure Alder, ces technologies offriraient de nouvelles possibilités. On pourrait imaginer comme