Michel déon
Michel DÉON.
Pierre THION nous présente cet écrivain , membre de l’Académie française, sans doute un peu oublié aujourd’hui bien qu’on ait entendu, il y a peu que ce vieux monsieur avait décidé de ré-écrire un de ses grands romans « Les Poneys sauvages ».
Né Édouard Michel, à Paris, le 4 août 1919, il fait de Michel Déon son nom de plume avant d’en faire son patronyme légal en 1965.
Né d’une famille de hauts fonctionnaires et de militaires, il passe son enfance et son adolescence entre le XVI° arrondissement, la Cöte d’Azur, le lycée Jeanson de Sailly, les lycées de Monaco et de Nice et des études de droit. C’est pendant ses études qu’il songe à une carrière littéraire.
Mobilisé de 1940 à 1942, il devient à partir de 42, en zone sud, secrétaire de rédaction près de Charles Maurras à L’Action française.
A partir de cette date, il voyage et commence son œuvre littéraire : la Suisse, les Etats-Unis, l’Italie, le Portugal, la Grèce.
Mais c’est en Irlande qu’il se sent le mieux et qu’il s’installe en famille.
Parallèlement aux romans, il poursuit un moment une carrière de journaliste, d’ éditeur chez Plon et critique pour les Nouvelles littéraires et le Journal du Dimanche.
Ses romans s’inspirent de la vie qu’il a menée, des milieux artistiques ou sociaux qu’il connaît : on y croise des milliardaires, des artistes, on y suit des voyages vers les pays qu’il a visités, des croisières, des vies dans les palaces. Son écriture est brillante et agréable.
Vivant entre la Grèce et l’Irlande,il est élu à l’Académie française en juin 1978, il y est reçu par Félicien Marceau au 8ème fauteuil, celui de Jean Rostand.
En 1970, Michel Déon obtient le Prix Interallié pour « Les Poneys sauvages » dont l’auteur dira : « Les poneys sauvages", "c'est l'histoire d'une grande déception dans un champ de ruines". A l’automne dernier, Michel Déon « corrige » cette œuvre : trop d’épithètes, trop d’emphase, de menues erreurs. Il