Français (p.471)

Texte 1: Le texte est satirique. L'ironie est présente dans tout le texte : les nez n’ont pas été fait pour portez des lunettes, c'est les lunettes qui ont été adaptées pour être portée sur le nez, de plus, c'est inimaginable que la nature prévoit de telles choses. Ce raisonnement illogique ce retrouve jusqu’à la fin du texte; les jambes n'ont pas été créées pour être chaussées, c’est les chausses qui ont été inventées à partir des jambes... Grâce à ses répétitions d’ironie et d’illogisme, l’auteur démontre que, si les pierres existent, elles ne sont pas présentes pour que l’on les tailles dans le but d’en fabriquer des châteaux à la demande des nobles. Voltaire affirme que ce n’est pas parce que « monseigneur » est le plus grand baron de la province qu’il doit être le mieux logé. Il fait de la noblesse un objet de dérision : pour lui, les nobles sont égoïstes et prétentieux étant donné qu’ils veulent toujours avoir plus de choses que les autres et qu’ils estiment le mériter, à tort, grâce à leur classe sociale.
Les temps sont le présent et le passé composé.
Les figures de styles : Il y a une répétition l.2 à 3 du mot « lunettes », le parallélisme est présent dans presque tout le texte :
« …ont été faits pour… ; aussi avons-nous… [.]
…instituée pour…, et nous avons… [.]
…ont été formées pour…et pour… ; aussi monseigneur a… [.] », et une périphrase : « le plus grand baron de la province » (apporte des information supplémentaires sur « monseigneur »).

Texte 2: Il faut prendre ce texte sur un ton humoristique. C’est une satire, le roi est critiqué. Ce texte à un ton faussement admiratif.
Dans la première ligne, il y a une métaphore, le roi est comparé à un grand magicien, et un connecteur logique (« d’ailleurs »). Cette métaphore montre son manque de sérieux. L’auteur reproche la manipulation du roi envers ses sujets, très naïfs, ainsi que le pouvoir royal de l’époque (la monarchie absolue). « S'il n'a qu'un million d'écus »; cette