Voltaire : le nègre de surinam
Genres : roman, conte, théâtre, essai
Œuvres principales :
Candide ou l’Optimisme (1759)
L’Ingénu (1767)
Zadig ou la Destinée (1748)
Lettres philosophiques (1734)
Dictionnaire philosophique (1764)
Compléments :
Intervenu dans différentes affaires judiciaires dont l’affaire Calas (1762), l’affaire Sirven (1764) et l’affaire du chevalier de La Barre (1766)
Entré au Panthéon en 1791
Un récit dramatique
A. Une mise en scène
Différents niveaux d’énonciation. Récit + dialogue + discours rapporté.
Au début : récit. Utilisation de la 3ème personne, du passé simple et de l’imparfait : présentation rapide de la rencontre
Dialogue entre Candide et l’esclave : cf guillemets, tirets, propositions incises ; au début échange rapide de questions et réponses puis long discours de l’esclave.
A l’intérieur du discours, discours rapporté : celui de la mère. Le discours de l’esclave tend à se transformer en récit (passage au passé) puis retour au discours. Récit rétrospectif de l’esclave rappelle son cheminement.
B. La situation
Le choc d’une rencontre : un rapport physique symbolique. Candide, homme libre, debout, en mouvement. A l’opposé, le nègre, immobile, étendu par terre.
Découverte progressive de l’horreur : progression de la découverte ; masse du corps ® habits ® mutilations. Dénouement souligné (ne…que). Mais 3 observations données de manière relativement impersonnelle. Tout est mis sur le même plan.
Dans la réponse du nègre : reprise des 3 points qui ont éveillé la pitié de Candide : caleçon, main jambe. Crescendo dans l’horreur.