Voltaire, candide, voltaire, chapitre 18
Dans un premier temps, à la ligne 81 et 82, on peut voir que Voltaire utilise des détails impossibles : « les vêtirent d’une robe d’un tissu de colibri ». Les colibris sont des très petits oiseaux, il en faudrait un très grand nombre pour en faire un vêtement, de plus, cela n’existe pas. Cet exemple insiste sur l’aspect féerique et l’irréalité de cette ville. Dans un second temps, on retrouve le champ lexical de la grandeur aux lignes 83 et 95 : « les grands-officiers et les grandes officières », « les édifices publics élevés jusqu’aux nues », les « grandes places »,… Ces expressions ont pour but d’exposer au merveilleux, à la démesure, tout est grand dans ce monde. Avec les lignes 85, 95, 97 et 104, on peut relever plusieurs hyperboles, avec la répétition du nombre mille qui souligne l’abondance de la ville. Avec la répétition de champs lexicaux de la …afficher plus de contenu…
L’auteur n’hésite pas à exagérer amplement les choses pour se moquer de la fortune du roi et de ses courtisans. À la cour, le paraître est très important et Voltaire se moque de cela. Avec ces expressions, on peut voir qu’ils veulent exposer leurs richesses qui constituent leurs valeurs à cette époque. Voltaire fait une description d’un monde aux lignes 99, 100, 101 et 102 « Candide demanda à voir la cour de justice, le parlement, on lui dit qu’il n’y en avait point », « il s’informa s’il y avait des prisons, on lui dit que non », où l’absence de prison et de parlement critique l’inutilité des institutions pénitentiaires et juridiques en Europe. L’absence de ces institutions signifie que le roi dirige seul et a les pleins pouvoirs.