Voltaire
ARTICLE TORTURE
L’article Torture de Voltaire est placé après Tolérance (combat de Voltaire) et avant transsubstantiation (rituel religieux). Cet ordre crée une ironie et un décalage entre ces trois mots. Il y a une opposition entre le respect et la superstition et au milieu en retrouve la torture.
On observe une dérivation avec «question» qui ici est un synonyme de la torture et «questionner» qui à une valeur scientifique et philosophique. Pour Voltaire, les origines de la torture viennent du vol. Par «ces messieurs», il désigne les voleurs, et par «serrer les pouces» et «brûler les pieds» il montre les tourments de la torture. On constate un décalage entre son origine et sa dimension légale à l’époque.
«Les conquérants» désignent les francs. Cela produit de l’ironie car «les conquérants» sont nobles alors que les «voleurs» sont inacceptables. L’ironie se retrouve aussi avec les expressions «mauvais desseins» et «libre». Il dénonce également les «premiers héros» comme Clovis, le roi des francs qui pratique la torture et il dénonce aussi le manque de liberté. Il y a également un parallélisme entre toutes les souffrances infligées au Christ par les romains. On observe aussi une énumération des maladies «pierre», «gravelle», «goutte», «scorbut», «lèpre» et «vérole». Voltaire se moque de l’opinion public. Les rois qui se prétendent divins se font représentés en peinture et autorisent et pratiquent la torture (dérision). On trouve aussi des antiphrases à propos des juifs, qu’il accuse avec «C’est bien dommage qu’une nation si douce, si honnête, si compatissante, n’ait pas connu cette façon de savoir la vérité».
Voltaire se réfère à la dimension religieuse de la torture et à l’antiquité. Il y a des allusions à la bible. On peut diviser l’histoire de la torture en quatre périodes: l’antiquité avec les grands conquérants, la période obscure: le moyen âge, les romains ainsi que l’époque moderne (siècle du progrès XVII et XVIII