Voltaire - dictionnaire philosophique, article torture
La notion de dictionnaire est nouvelle pour le XVIIIème, cela faisait partie de la philosophie des Lumières qui recensait les connaissances. Cela permet d'échapper à la censure, cela s'adresse à tout le monde. Les articles ne sont pas neutres, certains prennent la forme de pamphlet. L'enjeu du texte Torture est la dénonciation de la torture, pratique courante et banale du XVIIIème, elle était cautionnée par l'Eglise. C'est cette notion que Voltaire dénonce. La dénonciation de la torture se fait en 5 paragraphes inégaux traitant la torture dans differents contextes. On peut voir aussi différents apparition d'ironie.
I- a) Différentes dénonciations et leur contextes Nous avons 5 paragraphes et chacun a une utilité, une finalité et un objectif particulier. La diversité des dénonciations peut s'expliquer par la diversités des contextes. On remarque, du point de vue du raisonnement, que l'on ne trouve que des exemples argumentatifs, à aucun moment il n'énonce une thèse ; mais elle est sous-entendue dans chaque exemple.
1er: Romains nos ancêtres, notre passé. Ils affligent la Torture aux esclaves = discrimination, ségrégation.
2ème: XVIIIe s, petite et grande torture précision des règles chirurgicales = développement des connaissances
3ème: Continuité de la vie privé. Effet de décalage. La Torture franchit les conversations familiales = banalisation.
Ceci à pour but de choquer, de faire réagir le lecteur.
b) Les angles d'approche : Un exemple historique, référence à Rome, le mot "torture" arrive vite dans l'exemple. On évolue vers un cadre juridique, mais on conserve les mots faisant référence à la torture l.6 "grande et petite", le cadre juridique semble montrer le cadre légal de la torture. Puis on arrive dans un cadre familier, de vie privée "dîner", allusion à sa femme, atmosphère intime "mon petit chou". Il n'empêche que la réalité de la torture demeure. On trouve un euphémisme à la ligne 12 "ces expériences". Puis on