Vous expliquerez en quoi l'investissement dans le non-coté peut représenter (ou non) une solution en termes d'allocation d'actifs lorsque les marchés financiers connaissent des périodes de forte volatilité
Master 222- Année 2008-09
PRIVATE EQUITY
Sujet :"Vous expliquerez en quoi l'investissement dans le non-coté peut représenter (ou non) une solution en termes d'allocation d'actifs lorsque les marchés financiers connaissent des périodes de forte volatilité. »
La crise financière actuelle qui secoue les marchés financiers depuis près de deux ans a remis en perspective les velléités des investisseurs : recherche de stabilité mais aussi volonté de diversification. Dans cette optique on pourrait imaginer que le Private Equity pourrait présenter cette alternative aux investissements traditionnels. Qu’en est-il dans la réalité ? Les investissements dans le secteur ont-ils profité de la volatilité des marchés ?
Une explosion du secteur à partir de 2001
Le secteur du Private Equity a connu un développement très important dans la dernière décennie. Les investisseurs étaient attirés successivement par: le fort effet multiplicateur induit par les opérations performantes en forte période de croissance aux débuts du Private Equity Puis avec le développement de cette industrie l’arrivée des fonds de LBO (Leveraged Buyout) permettant un très important effet levier aux investisseurs. Les fonds de PE profitaient alors de la facilité des banques à accorder des crédits
A l’inverse des fonds spéculatifs, les fonds de Private Equity ont réellement contribué au développement de l’économie de certains pays avec des acquisitions orientées sur le long terme et la santé de l’entreprise à terme. De plus le financement par dette de certains fonds a permis de pallier un système financier local défaillant. Les montants investis en Capital Investissement se sont alors envolés comme le montre le graphique ci dessous avec une hausse constante à la fois des fonds levés et des investissements depuis la crise de 2001 porté par une grande confiance. Cette confiance est venue d’une part du faible nombre d’opérations non performantes à l’époque comme le montre le