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Le financement des investissements
Pour survivre et se développer, l’unité commerciale doit investir. Mais, si l’investissement est indispensable, il présente aussi des risques.
La décision d’investir une fois prise, le financier doit déterminer les besoins de financement nécessaires pour réaliser l’investissement : soit un financement interne, soit un financement externe.
I. Le financement interne
L’autofinancement est une source de financement obtenue par des capitaux que l’unité commerciale a dégagés par son activité propre : les bénéfices antérieurs, les amortissements, les provisions.
A. Les amortissements
Les amortissements concernent les immobilisations corporelles sauf les terrains, les fonds de commerce et les immobilisations financières. L’amortissement est autorisé par l’administration fiscale car la plupart des biens se déprécient avec le temps et l’usage. Obligatoire, c’est une charge calculée à chaque fin d’exercice selon une réglementation définie par le code général des impôts. Il figure dans le compte de résultat et dans le bilan.
Trois raisons sont reconnues comme générant un amortissement : l’usure normale, l’obsolescence et l’investissement à favoriser.
1. La base de calcul
L’amortissement se calcule sur le coût d’acquisition.
Le coût d’acquisition d’une immobilisation se calcule selon la formule suivante :
Exemple
Une immobilisation est achetée 20 000 € HT (TVA à 19,6 %) ; montant des frais d’installation : 2 000 € ; frais de livraison : 530 €.
Coût d’acquisition : 20 000 + 2 000 + 530 = 22 530 €.
2. Le calcul de la dotation aux amortissements
L’unité commerciale a le choix entre l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif. Il est calculé prorata temporis (proportionnel au temps de présence de l’immobilisation pendant l’exercice comptable).
a. L’amortissement linéaire
Il consiste à appliquer pour chaque exercice une dotation constante aux biens amortis en fonction de la durée de présence du bien