Voyage au bout de la , uit
Parvenu au terme de son « trimbalage » le narrateur dresse le bilan d’un parcours chaotique. Tout d’abord, au lieu des acquisitions espérées du roman de formation classique, sa voix se solde par un échec (l.8) « j’avais pas réussi ». Le plus que parfait est le temps de l’irrémédiable, échec compensé par une maigre concession (l.16). Le sentiment d’usure, de lassitude domine ici, qui est souligné par la redondance « j’étais plus prêt non plus » (l.7) => lourdeur volontaire. Métaphore de la vie, comme un dessin, un itinéraire parvenu au stade terminal (voyage au bout de la nuit) (l.3) « au