Voyages au bout de la nuit, la misère parisienne (fin de la page 265 début de la page 268)
Dans ce passage, la scène familiale qu'entend Bardamu est tout simplement atroce. Cependant, plusieurs facteurs contribuent à la rendre plus horrible et pathétique.
Tout d'abord, le fait que Bardamu ai reporté toute son attention sur les échos qui émanent de la «séance ménagère […] de la maison d'à coté » plutôt que sur d'autres parmi ceux des « cents ivrognes mâles et femelles qui peuplent ces briques » est significatif ; ces cris devaient être les plus imprégnés de douleur ce jour-ci.
Au fil du texte, il est indiqué que cette séance familiale est à caractère répétitif. Il est en effet mentionner que des cris « viennent chuter, craquer, rebondir […] après les déjeuners du Samedi surtout », une « prochaine fois » est également évoquée, ce qui nous amène à conclure que les moments comme celui-ci sont réguliers, que la misère et le désespoir