Lors de l’apparition du spectre, Dom Juan semble perturbé, peut-être même un peu apeuré. Il n’accepte pas le divin : « Non, non, rien n’est capable de m’imprimer de la terreur » Cette phrase commence par une négation doublée, Dom Juan veut rester entièrement maître de ses actes (et de ses réactions). La liberté est très importante pour lui et il ne conçoit pas d pouvoir être dirigé par une autre personne « rien n’est capable ». De ce fait, Dom Juan refuse la dernière chance qui lui est accordée de se repentir. Même Sganarelle tente d’influencer son maître vers cette voie, mais il n’y a rien à faire « Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu’il arrive, que je sois capable de me repentir. » Dom Juan sait qu’il est condamné pour tous ses pêchés, mais c’est un libertin et le refus de se repentir peut donc s’expliquer par cette volonté de choisir soi-même ses décisions : il ne se repentira pas, même devant des apparitions divines. Mais, ne pas vouloir avouer ses pêchés est une chose, mais le héros ne tient pas à ne faire que refuser. En effet, il va même aller jusqu’à défier la justice divine : son libertinage est donc à son apogée : il n’hésite en aucun cas à affronter le spectre. « Dom Juan veut le frapper » . De plus, il ne se résoud pas à laisse le spectre s’échapper : « Je veux voir ce que c’est » ; « Je veux éprouver avec mon épée si c’est un corps ou un esprit ». Dom Juan sait pourtant