Vérité et Politique
A. Le mensonge politique selon Hannah Arendt

Elève d’Heidegger. Politicologue à Chicago. L’origine du totalitarisme (1948)

Les premiers camps de concentration sont apparus fin du 19ème siècle en Afrique du Sud.

Va écrire en 1964 l’article Vérité et Politique dans le recueil La Crise de la Culture.

En politique ne sont valable que les vérités de faits et non pas les vérités de raison. Le politique c’est par excellence le lieu du pluralisme, du débat. Or les vérités de raisons sont adaptés à une personne  Ne peuvent pas être partagées

Une vérité de fait est fragile : c’est la vérité qui a lieu, elle repose toujours sur des témoins et rien n’est plus manipulable que des témoins. La vérité en politique est donc fragile.

Mensonge : Doit être divisé entre le mensonge normal en politique et le mensonge illicite. Le mensonge était toléré chez les grecs car le menteur c’est un homme d’action et c’est le propre du politique de changer le monde en mentant.

Elle observe le mensonge totalitaire : c’est l’équivalent de la vérité de raison en politique. Le mensonge totalitaire est complet et définitif dont la volonté est de tromper tout le monde même le menteur. Il y a une autosuggestion permanant de sorte que les chefs totalitaires se convainquent eux-mêmes des mensonges qu’ils diffusent.

Mais le mensonge n’est que temporaire  la vérité finit toujours par percer.

Article Du Mensonge en Politique (1972)

Le Pentagone avait déclassé un nombre de document sur la guerre du Vietnam. Penseur conservateur lié à son expérience (fuit le nazisme). Critique contre la politique du gouvernement américain et applique la critique qu’elle avait fait au totalitarisme. Il y a un mensonge dangereux en politique, on arrive dans une mécanisme d’autosuggestion : les décideurs de la guerre du Vietnam ont sciemment caché tous les papiers qui auraient réfuté la guerre.
En effet : les études avaient montré qu’il n’y avait pas d’alliance sino-soviétique 