We can do it that can do it
Arts, ruptures et continuité
DOCUMENT DE TRAVAIL
Niveau/ 3ème Domaine artistique
Arts Visuels Matière : anglais
Problématique
La représentation de la femme au travail dans les années 40 aux Etats-Unis et de sa participation à l’effort de guerre.
PRESENTER
Titre : We can do it ! Souvent confondu avec Rosie The Riveter ou
Rosie la Riveteuse.
Date de création : 1942
Artiste: J. Howard Miller Nature de l’oeuvre : afffiche. 88 cm x 43.18 cm Technique, …afficher plus de contenu…
- La jeune femme paraît déterminée et semble nous lancer un défi. Elle a un regard très sérieux, elle ne sourit pas, alors qu’habituellement les femmes des affiches publicitaires de l’époque cherchent à séduire par leur sourire d’une blancheur éclatante, la bouche entre-ouverte suggérant qu’elles s’offrent d’une certaine façon, femme- objet, bien de consommation elles-mêmes. Mais l’heure est grave, et cette femme s’adresse à d’autres femmes. Les sourcils finement dessinés mais relevés renforcent ce regard et cette moue de défi.
- Le personnage s’adresse à nous avec ce slogan « we can do it » qui n’est pas sans rappeler le « Yes we can » de la première campagne de Barack Obama en 2008, qui peut s’en être …afficher plus de contenu…
Le bandana nous rappelle quels beaux cheveux elle protège, on devine une coiffure élaborée…
- Il y a clairement une opposition entre la partie supérieure et la partie inférieure de l’image. Cette opposition renvoie bien sûr à celle qui différencie le masculin du féminin dans l’inconscient collectif. D’un côté la rudesse masculine : la guerre (le mot « War » en bas à droite), l’usine (le bleu de travail) et la force (les muscles bandés) ; de l’autre la fantaisie féminine du foulard rouge à points blancs, du rouge à lèvres et du verni à ongles discret mais efficace, et du mascara accentuant le volume des cils.
L’image rassure la société sur le rôle provisoire de ces femmes, même si nombre d’entre elles ont pris goût