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La guerre et le droit international humanitaire
01052012 Introduction
Les conflits armés sont aussi vieux que l’humanité. Il y a toujours eu des pratiques coutumières dans les situations de guerre, mais ce n’est que ces 150 dernières années que les États ont établi des règles internationales visant à limiter les effets des conflits armés pour des raisons humanitaires. Les Conventions de Genève et les Conventions de La Haye en sont les principaux exemples. Ces règles, généralement appelées « droit international humanitaire », sont aussi connues sous le nom de « droit de la guerre » ou « droit des conflits armés ».
Respecter et faire respecter le droit
Le droit international humanitaire fait partie du doit international, qui régit les relations entre États. Il vise à limiter les effets des conflits armés pour des raisons humanitaires, à protéger les personnes qui ne participent
pas, ou plus, aux hostilités, les malades et les blessés, les prisonniers et les civils, et à définir les droits et les obligations des parties à un conflit dans la conduite des hostilités.
Comme il s’agit de droit, le droit humanitaire impose des obligations aux parties engagées dans un conflit armé.
Celles-ci ne doivent pas seulement respecter le droit, elles ont aussi l’obligation de le faire respecter. Fermer les yeux n’est pas une attitude acceptable.
Les Conventions de Genève
Les Conventions de Genève constituent la pierre angulaire du droit humanitaire. La première d’entre elles fut signée par 16 pays en 1864. Depuis des siècles, les règles s’appliquaient à la conduite de la guerre, mais elles étaient fondées sur la coutume et la tradition, d’application locale ou temporaire. En 1864, tout changea, et un processus de création d’un corpus de droit, qui évolue encore aujourd’hui, débuta.
Le projet de première convention est dû à cinq citoyens de Genève. L’un d’entre eux, Henry Dunant, avait par hasard été témoin de la bataille de Solferino en 1859.