Xavier forneret

475 mots 2 pages
Vapeurs, ni vers ni prose
Un pauvre honteux ; Xavier Forneret

1) Ce poème est guidé par le fil conducteur d’un personnage, ou du moins d’un « objet » que l’on ne connaît pas. En effet, tout au long du poème, nous attendons la présentation d’une seconde personne qui est citée au fil des vers. S’il on devine que le pronom personnel « il » désigne l’homme du titre du poème, ce « pauvre honteux », nous ne savons pas ce que désigne le pronom personnel « l’ ». Ce n’est qu’à la chute du poème que l’on comprend que ce qui est évoqué est la main du pauvre, tout au long du poème l’auteur a donc utilisé la personnification pour donner à la main des comportements humains. « Elle s’est récriée : Adieu, embrasse-moi ! »

2) 3) Plusieurs strophes de ce poème commencent par les pronoms personnels « il l’ », la figure de style utilisée est donc l’anaphore. Elle introduit dans le premier vers, le thème de chaque strophe, par exemple strophe 2, le thème de cette strophe sera le souffle, présenté par le vers « il l’a soufflée ». Toutes les strophes qui suivent sont construites sur le même modèle, l’anaphore met donc en valeur une seule chose dans le poème : ce que cache le pronom « l’ », enfin, elle lui donne un rythme. Il y une sorte de symétrie de construction entre les strophes. Ce rythme est maintenu jusqu’à la strophe 8, où le poème s’accélère alors avec une strophe de tétrasyllabes en une seule phrase annonçant la chute. L’anaphore accélère le rythme en se suivant de plus en plus rapidement.

4) Tout au long du poème, l’amplification de l’anaphore pousse le lecteur à imaginer ce que cache le pronom « l’ ». La seule chose que le lecteur sait est qu’il s’agit d’une chose féminine (participe passé au féminin), le lecteur peut donc supposer qu’il s’agit d’une femme. L’amplification de l’anaphore entraîne également l’amplification des actions, le lecteur est donc loin de s’attendre à cette chute pathétique. C’est là qu’intervient le dérisoire, en effet, cet acte

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