Yanis
La comparaison fournit un comparé (Jacques), un comparant (un singe), un point commun (agile) et surtout un outil comparatif (comme).
Les outils comparatifs : comme (conjonction) / ainsi que, aussi que, de même que, plus que, moins que, mieux que (locutions) / semblable à, pareil à (adjectifs) / on dirait, ressembler à, sembler à faire penser à (verbes).
2. La métaphore : Jacques est un vrai singe ! ou : Jacques, ce singe !
Il s’agit d’une comparaison SANS outil comparatif, voire sans point commun explicite (il est sous-entendu).
On parle de « métaphore filée » lorsque la métaphore est développée de manière significative dans un texte.
3. L’hyperbole est une exagération du type :
Il va mettre un siècle à venir
Je l’ai au moins appelé une centaine de fois (même si, en vérité, on a passé quelques coups de fils…)
Cet homme est un nain (pour dire qu’il est petit)
4. La gradation fait se succéder des mots d’intensité croissante ou décroissante
Ex : « Je me meurs, je suis mort je suis enterré ! » (Molière, L’Avare)
5. L’accumulation : juxtapose des termes de nature semblable
« Cela tintait, grinçait, cognait, cela grondait, haletait, soufflait et stridait et hoquetait, et trépidait, à croire que les murs de la grange allaient se fendre et s’écrouler » (Maurice Genevoix)
Analyse : la répétition des verbes juxtaposés par des virgules ou par la conjonction de coordination « et » répétée trois fois produit un effet d’accumulation.
6. L’anaphore répète un même mot ou groupe de mots en tête de phrase ou de vers.
« Rome, l’unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !
Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » (Corneille, Horace)
7. L’oxymore relie deux termes à la signification contraire : «Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille, Le Cid)
8. Le parallélisme souligne une