Zadig de volaire : écrire un paragraphe d’analyse sur les points suivants : satire politique, orientalisme, satire de la justice, satire religieuse, la philosophie du bonheur et la quête du bonheur.
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Dans ce conte philosophique, Voltaire fait une satire de la justice française de son époque et critique beaucoup de ses défauts. Il nous montre tout d’abord que la justice n’était pas équitable. Effectivement, Zadig doit payer l’amende avant d’être entendu, nous pouvons donc voir que cette justice est faite pour les riches, les pauvres, ne pouvant pas payer l’amende, étaient donc condamnés sans avoir pu se défendre. Ce qui laisse sous entendre que sous Louis XV, emprisonner un innocent n’était pas rare. Voltaire nous montre également que les jugements étaient rendus trop rapidement et sans preuves. En effet, Zadig est condamné seulement sur les dires des serviteurs du roi, qui l’accusent d’avoir volé le cheval de ce dernier et la chienne de la reine, retrouvés quelques temps après la condamnation de Zadig. Les juges n’ont pas cherché à savoir ce qui s’était réellement produit : il n’y a pas d’enquête, pas de preuves, ni de témoins, cependant, les juges ont la certitude de sa culpabilité, et l’accusent donc de mensonge lorsqu’il affirme n’avoir jamais vu ces animaux. Nous pouvons également voir que les condamnations étaient trop sévères : Zadig est condamné au knout et à l’exil à vie seulement pour un vol d’animaux et un mensonge. Voltaire condamne donc également ici les erreurs judiciaires : si les animaux n’avaient pas été retrouvés, Zadig aurait été puni injustement, sa vie dépendait de ce jugement qui s’est, au final, avéré injuste. Voltaire se moque des juges, en usant de l’ironie, par le biais de Zadig lorsqu’il adresse ces paroles aux juges : « étoiles de justice, abîmes de sciences, miroirs de vérité, qui avez la pesanteur du plomb, la dureté du fer, l’éclat du diamant et beaucoup d’affinités avec l’or ! » (Chapitre III l.62 à 64). Il dit ces paroles car il pense que, les juges ne sont ni justes ni méritants et qu’ils sont sujets à la flatterie, corrompus et sévères . En condamnant ainsi les juges, c’est toute la justice que condamne Voltaire.