Zola la vie et son oeuvre
Le premier amour de Zola s'appelle Berthe. Le jeune homme la surnomme lui-même « une fille à parties », une prostituée dont il s'est attaché pendant l'hiver 1860-1861. Il conçoit le projet de « la sortir du ruisseau », en essayant de lui redonner goût au travail, mais cet idéalisme se heurte aux dures réalités des bas quartiers parisiens. Il tire toutefois de cet échec la substance de son premier roman, Les confessions de Claude.
La vie d'Alexandrine-Gabrielle Meley (1839-1925) aurait pu être écrite par Émile Zola.
Née dans le Paris des petits métiers, cette jeune fille coquette de condition modeste sans le sou racole sur les bords de Seine et pose pour les Impressionnistes. Ce sera l'unique passion de la vie de Zola. Le couple qu'Alexandrine forme avec Émile Zola va symboliser le succès bourgeois du Second Empire. Dans leur propriété de Médan, l'ancienne jeune couturière, aux accents de " poissarde ", selon Edmond de Goncourt, reçoit l'élite de l'art, de Flaubert à Maupassant.
Elle est vive, fière, généreuse, et elle ne cesse jamais de se battre.
Elle est enterrée au Panthéon au côté de Jeanne Rozerot, qui fut la maîtresse de Zola et la mère de ses enfants. Alexandrine fut, sous les traits de l'éternelle épouse, une femme libre. Sur le plan personnel, le mariage de Zola avec Alexandrine est finalement célébré le 31 mai 1870 à la mairie du XVIIe arrondissement, à la veille du conflit franco-prussien. Alexandrine est un soutien indispensable dans les nombreux moments de doute de l'écrivain. Il lui en sera toujours reconnaissant.
L’affaire Dreyfus :
L'affaire Dreyfus a lieu en 1894. Elle va profondément troubler la vie politique française pendant plusieurs décennies, et elle commence comme une banale affaire d'espionnage militaire par la découverte d'un bordereau ( preuve d' enregistrement militaire ) adressé par un officier français à l'attaché militaire de l'ambassade allemande, le major Schwartzkoppen.
Sur simple ressemblance