Zola, l'assommoir, chapitre 10
Situation du passage : Gervaise a abandonné sa "boutique" à Virginie et les Coupeau vivent désormais "sous les toits, dans le coin des pouilleux". Coupeau s'est remis à boire ; deux années s'écoulent et le couple s'enfonce dans la misère. La petite Lalie Bijard supporte , après sa mère déjà morte d'un coup de pied, les tortures de son père, rendu fou par l'eau-de-vie. Coupeau fait un premier séjour à l'hôpital Sainte-Anne, sort guéri, mais recommence à boire.
INTRODUCTION
Exemples d'idées de départ : le projet de Zola en écrivant les Rougon-Macquart ; le terme "Assommoir" ; Dionysos et Bacchus ; la Préface du livre et les principes du naturalisme ; associations comme "Alcooliques anonymes" ...
(Situer le passage dans le roman ; poser la question de l'intérêt de cette page ; annoncer le plan)
Exemple : Après avoir étudié la manière dont le romancier décrit les "ravages" physiques et psychologiques de l'alcoolisme, nous nous demanderons ce qui rend cette page si vivante et si forte.
I° PARTIE Zola se livre, dans cette page, à une description naturaliste des "ravages" opérés dans l'organisme de l'alcoolique.
1°§ Sa narration nous fait suivre les transformations physiques d'un alcoolique.
IA Les signes cliniques de l'alcoolisme sont apparus "peu à peu" (l.13) et la narration nous fait suivre, grâce à la technique du retour en arrière et à l'emploi de temps verbaux marquant l'antériorité, l'évolution du personnage de Coupeau : "l'heure était passée", l.7 , les jambes étaient devenues", l.32.
IA D'abord les signes extérieurs, observés par Gervaise. L'amaigrissement : "sécot" (l.11) terme familier pour parler d'une personne sèche, décharnée , et non plus "vilaine graisse" (modalisateur qui marque le jugement sur la mauvaise santé antérieure) ; le teint cadavérique ; l'atteinte du système digestif, la