Jeanlin germinal
Pour commencer, le narrateur décrit Jeanlin comme un petit monstre, un animal. Nous allons suivre la thèse de l’animalité et nous pouvons déjà préciser qu’il est proche de la famille des félins grâce aux citations suivantes : « Jeanlin se ramassa, se traîna sur les mains, avec le renflement félin de sa maigre échine; et ses larges oreilles, ses yeux verts, ses mâchoires saillantes » ; « [Etienne] le chassa encore, d'un coup de pied, ainsi qu'une bête inconsciente ».
On remarque que Jeanlin n’est pas conscient de ce qu’il fait tout comme un animal, il suit son instinct, il tue la recrue comme un animal achève sa proie. La seule réponse qu’utilise le gamin pour expliquer ses actes est le fait qu’il en avait envie. Voilà ce qui justifie notre argument :
« - Nom de Dieu ! Pourquoi as-tu fais ça ? - Je ne sais pas, j’en avais envie. »
Nous pensons que Jeanlin se comporte ainsi car c’est un enfant qui est victime de son milieu social. Nous pouvons justifier cela par une thèse à laquelle Zola s’est lui référé qui est le naturalisme. Celle-ci dit que tout être se comporte d’un façon précise parce que son milieu familiale et