A la lumière d'hiver - jaccottet - analyse
A la lumière d'hiver
Page 21,23 et 37. Montrez que la nature peut se montrer hostile ?
P. Jaccottet dans son recueil, symbolise la montagne comme un déchirure. La lumière est griffée, déchirée par cette montagne. Il y a donc un drame entre la laideur des profils des montagnes et l'absolu beauté de la lumière. Par ailleurs, le mot « surplomb » met en évidence l'idée de menace, de grandeur, d'oppression. L'homme peut se sentir disproportionné face à la grandeur du monde, comme si la nature dominait l'homme. De plus, il y a un jeu de mot avec « sur nous » et « surplomb » qui amplifie cette idée d'oppression, d'enfermement et de menace. p. 23 « sur nous écroulée » qui signifie l’exécution de la menace, la sentence qui serait tombée.
Par ailleurs, on remarque un relation constante entre le clair et l'obscure, une permanente relation entre la lumière, la clarté et la pénombre, le sombre. En effet, on retrouve ce lien au vers p. 21 « Je marie la lumière a ce fer » (La lumière connecté au fer, objet sombre). Ensuite p. 23 « un nœud d'air » (le nœud qui renvoi a l'enfermement, le cloisonnement, l'obscure et l'air qui purifie, symbolisant la liberté). De plus, p. 37 « un coin de pierre fiché dans le jour » (relation entre la pierre, qui connote avec le tranchant, le danger et le jour, donc la lumière, la vie, la clarté des choses). Et enfin p. 37 « les oiseaux aveugles...qui chantent malgré tout dans la lumière ».
Jaccottet emplois des mots dans un lexique menaçant, tels que « le fer, la pierre » tout deux objets tranchant sombre, signifiant la dure réalité de la vie. Ainsi, le combat entre l'ombre et la lumière (noirceur de la montagne contre la clarté de l'air) renvoi a la tragédie de l’existence. Par conséquent, « instruit au fouet » renvoi a « l'horreur et la pitié » p.21, et a « qu'elle me semble dure tout a coup ». Cela met en évidence le drame de l’existence, inconvénient d'être né.
L'homme se retrouve désarmé face a la toute