a propos d'horace
INTRO:
Victor Hugo, auteur du XIX° siècle écrit Les Contemplations en 1856. L’extrait du poème que nous allons étudier est intitulé « A propos d’Horace » (Livre I, poème XIII), livre de la jeunesse d’Hugo. Ce poème évoque les souvenirs de collège du poète et propose une vision polémique de l’éducation qu’a reçu le poète. Dans un premier temps, nous allons comprendre quelle est la cause de la disparition de l’écolier et le refus d’un système. Dans un second temps, l’étude de ce texte portera sur l’apologie de l’enfant et l’enseignement idéal. Et enfin, nous verrons comment l’on passe de la sagesse des hommes au triomphe de la connaissance.
LA DISPARITION DE L'ÉCOLIER ET LE REFUS D’UN SYSTÈME
Victor Hugo compare l’enfant à un oiseau, qui est un animal qui peu symboliser la liberté, mais un oiseau en cage(l.1) (emprisonné), ce qui est le contraire. Il compare aussi l’enfant à « un lourd cheval poussif » (l.20), « sous le fouet d’un cuistre ou d’un abbé » (l.19)
Pour nous montrer son désaccord avec l’enseignement de son époque, Victor Hugo insiste sur l’utilisation du champs lexical de la lourdeur, de l’obscurantisme (« grimoire« , « obscur« , « fade« , « étouffant » (l.35)). Ainsi, il dénonce le système de son époque, l’école de son temps. Il nous montre le caractère emprisonnant, sombre, de l’école (il utilise des métaphores : lorsqu’on n’instruira plus les oiseaux par la cage (l.2)). Victor Hugo critique aussi les enseigne, du maître dont on apprend quelques vers plus loin qu’il s’agit d’un religieux ( « sous le fouet d’un cuistre ou d’un abbé » (l.19)). Le « on » accusateur que l’on retrouve au début de l’extrait du poème, c’est le pronom utilisé pour désigner l’abbé éducateur de cet époque qui transforme les élèves non seulement en oiseaux en cage (« lorsqu’on n’instruira plus les oiseaux par la cage » (l.2), mais aussi en « bête de somme ». C’est finalement l’enseignement religieux, montré comme responsable de l’asservissement