A quoi sert la politique pour l'emploir française?
« Les deux vices marquants du monde économique dans lequel nous vivons sont le premier que le plein-emploi n’y est pas assuré, le second que la répartition de la fortune y est arbitraire et manque d’équité » déclarait John Maynard Keynes en 1936. Hausse chômage dans divers pays. Comment réduire, voire éliminer ces « vices » ? Plusieurs solutions sont possibles pour ces pays : politique budgétaire, monétaire… Cependant, on peut penser qu’il existe une politique plus à même de corriger ces déséquilibres : la politique de l’emploi. Cependant, à "l’Amérique sans salaires, l’Europe sans emploi" (comme dirait Paul Krugman) la solution ne peut être la même. Nous pouvons ainsi isoler deux politiques de l’emploi de style différent, mêlant chacune politique active et passive. Premièrement, une politique de nature plus interventionniste, qui se traduit par la combinaison de mesures appartenant à une idéologie que l’on pourrait qualifier de « sociale-démocrate », se matérialisant par : Réduction collective du Temps de Travail (RTT), emplois publics, accès égal à la formation, indemnisation, revenus de remplacement, préretraite…, finalement, des mesures relevant plus d’une logique de la demande. Deuxièmement, une politique de l’emploi de nature plus libérale, relevant plus d’une logique de l’offre, se traduisant par : temps partiel, incitation à l’embauche, flexibilisation du marché du travail, formation, orientation, préretraite, indemnisation… Certes, certaines mesures sont présentes dans les deux types de politiques, néanmoins, leur légitimité ne vient pas du même enchaînement des mécanismes, de la même motivation.
Par conséquent, dans ce devoir, nous allons nous demander si de par les caractéristiques même du chômage français, la lutte contre le chômage en france relève plus d’une politique de l’emploi empreinte d’une logique d’offre, ou de demande.
I) La lutte contre le chômage est un objet majeur de la politique