A une passante, fleurs du mal Baudelaire
Connu : pour son renouvellement de la poésie mais cette poésie est un sonnet.
2 quatrains - ponctuation sobre, description, rencontre de la femme, revit la scène,dans la journée.
2 tercets - ponctuation lourde, absence de la femme, souvenir, nuit, sentiments.
Ecriture qui met en apposition les 2 quatrains et les 2 tercets.
Rupture qui se montre par le mot "Eclair" début du tercet. Sémantiquement "eclair" apporte un sentiment de rupture entre deux parties. Effet renforcé par les points de suspension qui visuellement oppose éclair - à la nuit.
Phrase coupée qui renforce la rupture.
"Lumière" opposé à "sombre."
Sur le plan de la construction le poète associe la fugacité au renversement du positif au négatif.
Vers 1 - "assourdissante" et "hurlait" entour le "moi". Le "moi" étant au milieu du vers met le poète au niveau de la syntaxe au milieu du brouhaha.
Thème du poème : l'amour pourtant le 1er vers n'est pas en engageant donc renforcement de l'étouffement, du mal être.
Allitération en "r" contribue a renforcer cette impression de lourdeur.
Rimes embrassées dans les 2 quatrains mais il y a un rejet (modernité). => la fin du 1er quatrain n'est pas marqué par un point et déborde sur le 2eme quatrain. Cela participe à l'effet de duré, suspension, d'étirement du temps.
Vers 2 : Il décrit la femme mais l'introduit qu'au vers 3. Tout un vers de description où on attend le sujet, prolongement du temps + accumulation par juxtaposition des adjectifs qui ralentissent et alourdissent le verbe.
Mais au vers 3 : "une femme passa" verbe au passé qui fait un effet de rapidité et le passer simple est utilisé pour une durée limitée dans le temps + renforcement d'instant rapide et court "passa."
Bilan : il y a une tentative par le poète de ralentir ce moment fugace. Il ralentit par l'accumulation des adjectifs mais il nous informe de la fugacité par "une femme passa".